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FAQ

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Quelles définitions pour les services écosystémiques ?

Régulation de la qualité et du cycle de l’eau : Ce service désigne la capacité des bords de route à filtrer, retenir et infiltrer les eaux de surface. Il contribue à la régulation du débit hydrique, à l’amélioration de la qualité de l'eau transitant vers les milieux aquatiques adjacents, ainsi qu’à la réduction des risques d’inondations. 

Santé des sols : Ce service correspond au rôle de la végétation et des organismes du sol dans la prévention de l’érosion, le maintien de la matière organique et du cycle des nutriments, ainsi que dans le développement de la structure du sol et des communautés microbiennes qui soutiennent la fertilité et la productivité des bords de route. 

Prévention des incendies : Ce service fait référence à la capacité des bords de route à réduire la fréquence, la propagation ou l’intensité des incendies. Il dépend fortement des pratiques de gestion de la végétation, tout en intégrant les conditions météorologiques et climatiques locales. 

Biodiversité : Ce service renvoie à la contribution des bords de route à la préservation et au renforcement de la diversité biologique locale en offrant des habitats, corridors écologiques ou de réservoirs de biodiversité au sein de paysages anthropisés. 

Contrôle des espèces végétales envahissantes : Ce service correspond à la prévention ou à la réduction de l’installation et de la dispersion d'espèces végétales envahissantes grâce à la mise en œuvre de pratiques de gestion des accotements routiers. 

Sur quelle temporalité doit porter l'évaluation du gain ?

L’estimation repose sur l’estimation du gain maximal atteignable à terme, dans l’hypothèse d’une mise en œuvre durable de la pratique considérée. La durée nécessaire pour atteindre ce gain peut varier selon les situations, elle fera l’objet d’un traitement distinct et ne doit pas être prise en compte dans l’évaluation demandées aux expert(e)s.

Doit-on justifier ses réponses ?

Les expert(e)s sont invité(e)s à mobiliser leur jugement professionnel pour répondre. Une justification écrite n’est pas requise : l’évaluation peut s’appuyer sur une intuition experte, fondée sur l’expérience et les connaissances accumulées, même lorsque celles-ci ne peuvent être explicitement formalisées.  

Toutefois, si un(e) participant(e) souhaite ajouter une explication à sa réponse, il ou elle peut le faire lors de l’évaluation de chaque pratique. 

Qui peut répondre ?

Toute personne disposant d’une expertise scientifique ou technique dans l’un des domaines concernés et d’une adresse professionnelle valide peut participer à l’évaluation. Les participant(e)s sont invité(e)s à indiquer leur domaine d’expertise ainsi que leur niveau de confiance pour chaque réponse. Il est également possible de laisser sans réponse les questions jugées hors de son champ de compétence. Les données seront ensuite analysées en tenant compte de ces éléments contextuels.

Peut on répondre à plusieurs ?

Les réponses doivent être individuelles, afin de refléter l’évaluation personnelle de chaque expert(e). Il est toutefois encouragé de discuter, échanger ou consulter d’autres spécialistes ou toute source jugée pertinente pour nourrir la réflexion. Si plusieurs personnes souhaitent contribuer ensemble, chacune doit disposer de son propre compte, afin que tous les avis soient comptabilisés de manière équitable.